Deuxième étape : Saint Cristobal de
La Havana
, la capitale. Arrivée en soirée, il faisait encore moite de la chaleur du jour, les vieux et beaux bâtiments illuminés m’ont fait forte impression, tout comme les voitures tout droit sorties des années 50, des rues très animées et de la salsa à tous les coins de rue (les gens se mettent à danser peu importe le lieu, l’heure, l’âge ou le sexe !), des gens très chaleureux et souriants (par contre les mecs un peu trop, et on sent bien qu’ils n’ont qu’une idée fixe : se faire une étrangère pour sortir du pays, quand ils ne le disent pas eux-mêmes…)…
Mais
La Havane
c’est aussi des puanteurs comme nul par ailleurs (quasi impossible de trouver une poubelle dans la ville, du coup les gens jettent leurs déchets n’importe où, et ça se sent !), une ville dans un état de décrépitude avancée (immeubles non entretenus qui menacent de s’effondrer à tout instant), une tradition culinaire pas fameuse, des supermarchés en rupture de stock (assez impressionnant de se promener dans des rayonnages vides…) et on sent que leurs conditions de vie ne sont pas faciles (du coup, il y a 2 monnaies à Cuba : 1 peso cubain = 24 CUC –peso convertible utilisé par les étrangers-, donc on paye 24 fois plus qu’eux, ce qui donne des prix quasi européens sans négocier et fait mal au budget quand est habitué aux prix mexicains !!).
Au final, les aspects négatifs n’ont pourtant pas entaché le séjour. Le mystère et l’attrait de ce pays révolutionnaire reste entier : c’est sans hésiter que j’y retournerais !
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'belle' n'est pas tout à fait le terme que j'aurai employé...
de la vie aux balcons. Un classique des photos sur cuba. Mais c'est vrai que la misère est belle par sa simplicité et son apparente joie de pouvoir vivre