De la vertu se font les peuples, José Marti

Parce qu'elle est partout et qu'on ne peut la louper, quelques images choisies:

Pyramide humaine

Mhmmmmm

Pina Colada pour nous accueillir

Virée dans la plus grande île des Caraïbes, terre natale du Havana Club Ron (rhum) et des purros Cohiba (cigares), du 13 au 20 novembre.

 

Première étape : détente à Varadero, péninsule à l’est de La Havane : eau bleue, tiède et transparente, fin sable blanc, soleil permanent (quoiqu’il se couchait tôt), chaleur en toute heure, palmiers, excellentissimes pina colada et mojitos, salsa et reggaeton pour fond musical… j’appellerais ça ‘nager dans le bonheur’ !

 

La vedette 'Mistico', tout de blanc vetu car c'est un gentil

Vendredi soir à l’Arena Mexico pour l’anniversaire de Pato et une soirée de luttes atypiques, à savoir le catch à la mexicaine !

En théorie tous les coups sont permis et le hasard est la règle. En pratique les coups et figures aussi impressionnantes soit-elles sont minutieusement étudiés pour ne blesser personne, et le tout est plutôt prévisible : une équipe de luchadors (= 3 lutteurs par équipe, hommes ou femmes, pas mixte) gagne le 1^er round, l’autre équipe gagne le 2^e, et la corruption qui gangrène le milieu détermine les vainqueurs du 3^e round et donc du combat. Comme j’expliquais plus haut, les coups sont ‘étudiés’ (répétés au cours d’entraînements), donc on pourrait décrire la lucha libre plutôt comme un spectacle de cascadeurs. On m’a même confié que les coups sont prévus voire chronométrés, si bien que quand le ‘duel’ sort du ring et s’écrase soudainement sur le public, il n’en est en fait rien : non seulement les gens sont à peine effleurés mais ils ont en plus été prévenus quelques minutes plus tôt par le personnel que les luchadors allaient venir sur eux. Pour la surprise, il faudra donc repasser !

Pour le folklore on notera que les luchadors s’affrontent masqués et vêtus d’un costume (torse bodybuildé généralement nu) qui évoque leur nom (Mistico, Coreones…) et lorsqu’un luchador perd (a été KO plus de 20 secondes) son adversaire lui retire son masque (= humiliation car les luchadors ne sortent jamais sans leur masque, même dans la rue !!). Chaque équipe a sa mascotte (cf nain déguisé en gorille bleu) qui ne se gêne pas pour taquiner les luchadors à terre. Les fins de round sont marquées par la venue de 5 minettes en tenue très courte qui se dandinent de façon très suggestive devant la caméra. Un présentateur commente le match mais on ne comprend rien (même les mexicains ne comprenaient pas) donc on dira que ça tient lieu de musique d’ambiance. La foule est en liesse, les mexicains adorent ce ‘sport’ et donnent de la voix pour supporter leurs protégés ou insulter les adversaires, voire même pour contester les décisions des arbitres.

Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai aimé mais c’est pour le moins divertissant, et en tant que ‘sport national mexicain’, ça vaut bien le coup d’œil au moins une fois dans sa vie !!