cissou-en-mexico
Puebla, cité des anges
Canon d'époque |
Délégation franco-germano-dano-colombienne pour la visite de cette ville coloniale à mi-distance entre Mexico et Veracruz.
Admirons les rues colorées et façades ornées de faïence, apprécions le rythme beaucoup plus tranquille qu’à la capitale et un temps parfait pour un week-end de visites !
Habituel tour du centre ville (Zocalo, catedral et Palacio del gobierno), visite du museo Amparo (sur les civilisations précolombiennes et brièvement sur la période coloniale : très bien fait avec des explications illustrées J), ballade dans un marché d’artisanat où l’on trouve beaucoup de faïences et azulejos (carreaux de faïence polychromes) qui sont la spécialité de la région. Expédition au Fuerte Guadalupe où les troupes françaises avaient été repoussées en 1862, puis avaient re-attaquées et finalement vaincu en 1863 après un siège de 2 mois. Allons voir le plus petit volcan du monde… en effet très petit ! Et le soir, dégustons des churros en écoutant des groupes de mariachis sur le Zocalo.
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Dia de la independencia
El Palacio de Gobierno |
Pour l'anniversaire du 'cri' de Dolores du 16 sept 1810, le 15 septembre au soir, le Zocalo était le rendez-vous de toute la ville pour la célébration de la fête nationale mexicaine.
Parés de vert, blanc et rouge, nous nous sommes joints à la masse pour nous balader en écoutant des groupes se produire, assister au défilé des personnes importantes de la ville, tout en évitant les jets de mousse à raser (en fait c’était autre chose, qui ne colle ni ne tâche les vêtements, mais je ne sais pas ce que c’est). Les gens chantaient, faisaient du bruit, puis est venu le Grito prononcé par le gouverneur de Oaxaca depuis sa fenêtre du Palacio de Gobierno avec la reprise du Viva par la foule ! Et aussitôt après a commencé le feu d’artifice, splendide, qui partait de tous côtés si bien qu’il fallait se tourner constamment pour ne pas en louper un instant. Le tout sur fond de musique de mariachis : très couleur locale, j’ai adoré !! Après ça, les groupes de musique ont repris du terrain sur la scène et les gens se sont mis à danser sur le Zocalo.
Longue nuit pour un Grito de plus dans l’histoire de Mexico !
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Monte Alban
En chemin: vue sur les bidonvilles et la ville plus au loin |
Motivés, c’est moitié en bus moitié à pieds que nous sommes allés voir ce site précolombien Zapotèque, en plein après-midi. En chemin, on a réalisé qu’un bus tout le long n’aurait pas été une si mauvaise idée : la chaleur était écrasante, la montagne bien raide > arrivée sur le site en nage et litres d’eau vidés à toute vitesse, sans oublier le beau coup de soleil découvert de retour à l’hostel.
Sinon le site est superbe, beaucoup plus verdoyant et avec une bien plus belle vue qu’à Teotihuacan, même si c’est moins grand et que les pyramides sont moins hautes : à chacun son charme !
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Oaxaca
Catedral de Oaxaca |
Avons fini par quitter notre havre de paix pour nous rendre à Oaxaca.
Y arriver fut un miracle. Croyant avoir acheté des billets 1ere classe à tarif hyper réduit (on s’était félicité de la « bonne affaire » réalisée), nous avions en fait réservé un bus bien ordinaire : 54 places, des sièges à peine inclinables, très peu de place pour les jambes, une bonne odeur de ranci et un chauffeur qui n’avait pas froid aux yeux ! Sur des routes sinueuses, il n’hésitait pas à appuyer sur le champignon, utiliser les 2 voies alors que la visibilité était vraiment très mauvaise, et cerise sur le gâteau pour ce trajet de nuit (de 11pm à 6am, nous espérions évidemment dormir), il ne s’est pas privé d’allumer la radio et d’en monter le son bien fort (même en me bouchant les oreilles avec un morceau de kleenex je l’entendais encore parfaitement). Uwe avait carrément mis la ceinture, c’est dire si la confiance régnait ! Ballottés ainsi toute une nuit, nous sommes arrivés 3h plus tôt que des amies parties 2h plus tôt que nous de Puerto Escondido : imaginez à quelle allure nous allions !
Bref, je me félicite d’être en un morceau car la visite de Oaxaca valait le détour. Une ville bien belle, typique et colorée, terre d’origine du délicieux quesillo d’Oaxaca et du tamale de mole negro super fort (viande en sauce pimentée et épicée).
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