Parvis de l'église

Le jeudi, jour de marché, nous allons dans ce village où les traditions (comme à San Juan Chamula) perdurent. Mais ici, l’attraction principale, c’est l’énoOOOrme marché d’artisanat : le plus grand et le plus renommé du Guatemala. Que de couleurs ! De costumes pittoresques (quoique les hommes pas tant…un guide me dit qu’ils auraient honte !?) !! De prix à négocier !!! Bienvenue dans le monde enchanté de Chichi !!!

Maike et moi a mi-pacours

Histoire de faire du sport et de tenter le diable, nous avons fait l’ascension du volcan Pacaya (en activité). Ca a commencé par une tranquille promenade, puis un peu de grimpette, puis de rudes montées sur un genre de ‘sable volcanique’ (pierre volcanique en petits morceaux donnant l’impression de ne pas avancer car ce que l’on grimpe s’affaisse sous nous…), puis nous sommes arrivées à la roche volcanique bien dure et coupante (mes mains en ´escaladant´ en ont gardé le souvenir), et enfin… la LAVE  !!! D’un rouge flamboyant, elle coule doucement, très doucement, fait des formes bizarres, et quelle chaleur là-haut !!! Un vrai four !!!!!!! Notre guide nous raconte des histoires de sorciers qui viennent faire des sacrifices dans le cratère… Impressionnant ! Si je pensais un jour pouvoir échapper à une coulée de lave, mes espoirs se sont envolés. Je ne vois vraiment pas ce que je pourrais faire contre la force de la nature !

Sur la place centrale

Direction ensuite le Guatemala, pays frontalier du Mexique et commençons par l’ancienne capitale : Antigua. Souvent victime de catastrophes naturelles, elle fut remplacée par Ciudad Guatemala pour accueillir le siège du gouvernement. Encadrée dans la vallée par 3 volcans (Agua, Fuego et Acatenango), son charme colonial continue pourtant d’opérer !

Estelle, Maike et moi sur le départ

Le lendemain nous réserve un autre spectacle : un canyon rempli de crocodiles, vautours, mais aussi d’arbres de Noël ou de symboles religieux, et des légendes ! Tristement, le canyon est également très… sale. Notre guide nous explique qu’à l’image du Mexique, les gens jettent leurs ordures dans la rue, puis la pluie entraîne tout ça dans les ruisseaux, les rivières puis les fleuves… quel dommage de prendre l’environnement pour une poubelle !